Les voyages annuels de la Grosse Biesse aux quatre coins de notre monde et de bien d’autres mondes imaginaires ne sont pas sans conséquences sur la santé physique de la Grosse Biesse. Elle tousse, crache (… je vous épargne la description des excréments) et les lymphes biessonniques souillent profondément le sol et le sous sol du Fond des Vaulx. Sans compter les troubles engendrés par les invasions incessantes de son repère par des Trailers, Militaires ou autres Pémanes à moitié à poil. Et le réchauffement climatique qui a allongé la période d’éveil de la Grosse Biesse. Ce qui devait arriver, arriva.
La Grosse Biesse est sévèrement mycosée. Elle a néanmoins conservé ses facultés de déplacement. Suffisantes pour sa sortie carnavalesque annuelle …
Vous et Nous voilà rassurés. La Grosse Biesse infectée, c’est tout le Fond des Vaulx qui est concerné. Les abeilles meurent, les arbres tombent, les scouts ont des poils durs sur les jambes et les défloraisons sont devenues monnaies courantes. Les genévriers ont complètement disparu, plus aucune prunelle sur les prunelliers et plus inquiétante encore, la réapparition de champignons disparus depuis des siècles et que l’on pensait éradiqués pour de bon. Des scouts intrépides, inquiets de l’état de santé de la Grosse Biesse, mais aussi et surtout avides de faire le buzz, se sont aventurés à la recherche de ces champignons. Avec succès. Emincés, sportifs (ndlr : « qui produisent beaucoup de spores »), … ils ont fait l’objet d’une attention particulière des hautes autorités mycologiques marchoises qui, après maintes recherches dans les grimoires de la bibliothèque provinciale, ont retrouvés le nom donné autrefois à ces spécimens.
Les Argouanes du Fond des Vaulx.
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