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| Photo Nadia Lallemant |
L’abattoir Veviba de Bastogne est l’une des 24 entreprises belges et grand-ducales du secteur de la viande à avoir été contrôlées à la suite d’un échange, entre les deux pays, de données ayant révélé des irrégularités en matière de législation sociale.
L’autre abattoir du groupe, implanté à Rochefort, tout comme d’autres entreprises du secteur situées en Belgique, à Bastogne, Rochefort et Ciney, ont également été inspectés. Si une suspicion de pratiques de dumping social est à l’origine de ces contrôles transfrontaliers, d’autres aspects de la législation étaient visés.
En Belgique, six services d’inspection, en l’occurrence, le contrôle des lois sociales, l’Office National de Sécurité Sociale, l’Office National de l’Emploi, l’Institut National d’Assurances sociales pour travailleurs indépendants ainsi que les services de la Région wallonne et des Finances, étaient à la manœuvre.
Au Luxembourg, pour rappel, trois firmes ont été contrôlées par l’Inspection du travail et des mines. «Les entreprises belges du secteur de la viande qui ont été ciblées travaillent avec les firmes luxembourgeoises contrôlées», précise Florence Angelici, porte-parole au SFP Finances.
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